QUAND LA CITÉ DORT
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Tout était prêt, j’étais là devant avec mon matos et puis j’ai eu une sorte de… enfin, j’étais plus si sûr, vous voyez ? J’ai commencé à me dire que y avait peut être un autre moyen de régler ça. Mais j’avais besoin du fric, putain ouais, j’en avais sacrément besoin. C’était pas un grand appartement qu’il avait mais ça lui posait pas de problèmes vu qu’il était tout le temps sur la route. Il était au rez-de-chaussée, évidemment, fallait que ça soit pratique pour lui. J’étais curieux de le voir. J’en avais entendu parler, comme tout le monde, mais le voir de mes propres yeux, ça me permettrait de me faire ma propre opinion. La rumeur qui courait dans le quartier disait qu’il avait des gênes de homard, que c’était une vraie anomalie de la nature et qu’il te la couperait en moins de deux si tu lui cherchais des noises. Pas vraiment un homme, pas vraiment un homard non plus. Quelque chose entre les deux. Et je sais pas pour vous, mais moi, les gens que je connais, ils aiment pas trop ce qui n’est pas clair. Ça les fait flipper.

La rumeur, elle disait qu’à cause de ses jambes déformées, il se déplaçait en prenant appui sur ses bras et que c’est grâce à ça qu’il avait développé une force surhumaine dans le haut du corps. Ceux qui avaient eu la chance de le voir, enfin la chance, vous voyez ce que je veux dire, c’était dans les foires qui faisaient le tour du pays parce que dès qu’il revenait en ville, il s’enfermait chez lui pour boire jusqu’à plus soif. Les mères qui habitaient dans la rue prenaient peur pour leurs mioches parce que la rumeur disait qu’il avait chopé le petit Boris vers 1993. Qu’il l’avait attrapé avec l’une de ses pinces et qu’il l’avait bouffé. Y avait pas de preuves, non, mais c’est ce qui se disait. Caroline, elle, elle parlait pas de la rumeur. Elle disait juste que son père avait une maladie, un truc qui s’appelait la pterodactylie ou un machin ainsi, un truc héréditaire mais que pour une raison ou une autre, elle l’avait pas chopée. C’était pas le cas de sa sœur, elle, elle accompagnait le père dans son numéro. « La femme langoustine » qu’elle se faisait appelée. Caroline, elle les voyait plus, elle essayait de plus penser à eux mais quand elle en parlait, tout ce qu’elle disait, c’était bien pire que la rumeur…

(La suite dans la salle "NUIT BLANCHE"…)

Salle 10

Quand la cité dort

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  • Salles
  • Artistes
  • Oeuvres
  • Épisode 1

  • Éditorial
    • Éditorial, Edwin Lavallée

  • Le rôle de sa ville
    • Sans titre, Rachel S., gravure, monotype, 20x50cm

    • Sans titre, Rachel S., gravure, monotype, 20x50cm

    • Sans titre, Rachel S., gravure, monotype, 20x50cm

    • S'enfonçant spéculer(1), Antoine Boute, lecture

  • Une échelle à la carte
    • Salt Lake City, Michel Mazzoni, photographie

    • Tokyo my Love, Mandril, repique sur argentique, réhaut de gouache

    • Cairos occidental revolution, Mandril et Wilo, repique sur argentique, réhaut de gouache

    • Cobblis, Stephanie Fortunato, Documentaire

  • À l'ombre
    • Les Minimes altitudes (1), Felix le Golden, Série "Les minimes Altitudes", photographie

    • Sunday morning in Marcinelle - the Rockerill Tales, Jeep Novak, photographie

    • Sans-Titre, Michel Mazzoni

    • Les Lignes ennuyeuses (4), Dorian Cohen, Série "Les lignes ennuyeuses" (1), peinture, huile sur papier

    • Du bruit dans les parkings, Anita Van Belle, Nouvelle

  • Patrimoine générique
    • Outings Project, Varsovie (1), Julien De Casabianca, photographie

    • Touristes à Gudule, Laurent d'Ursel, docu-fiction

    • Cologne, Mandril, dessin, rotring 0,1mm

    • 1% Climbing, Alexandre Calder, Horizontal, 1974, Paris, Centre Pompidou, Ugo Schiavi, Photographie performance

  • Épisode 2

  • Toute la lumière du monde
    • Immeubles, Antoine Desailly, Encre sur Papier, 21x29,7cm, 2010-2015

    • Les lignes ennuyeuses (1), Dorian Cohen, Huile sur papier, 24x30cm, 2010-2015

    • Les lignes ennuyeuses (2), Dorian Cohen, Huile sur papier, 24x30cm, 2010-2015

    • Sans titre, Nicolas Hanquet, Crayon sur papier, 2015

    • Et Procuste dit: allonge-toi..., Claire Clouet, Article, 2015

  • Les grands, ensemble
    • Les Minimes Altitudes (16), Felix Le Golden, Tirage argentique sur papier Baryté, 2014

    • St Maurice, Thomas Pluym, photographie argentique, 70x50cm, 2014-2015

    • St Maurice (2), Thomas Pluym, photographie argentique, 70x50cm, 2014-2015

    • Le Centre, Thomas Pluym, photographie argentique, 70x50cm, 2014-2015

    • Grand Palais, Thomas Pluym, photographie argentique, 70x50cm, 2014-2015

    • Tilleul, Thomas Pluym, photographie argentique, 70x50cm, 2014-2015

  • La couleur s'écrit en noir
    • Les Minimes Altitudes (2), Felix Le Golden, Tirage argentique sur papier Baryté, 2014

    • Les Minimes Altitudes (3), Felix Le Golden, Tirage argentique sur papier Baryté, 2014

    • Sans Titre, Michel Mazzoni, 2015

  • Sous les toits
    • Capillaire Urbain, Mandril, Repique sur argentique, 297 x 420 mm, 2014

    • Les lignes ennuyeuses (15), Dorian Cohen, 15, Huile sur papier, 45x55cm, 2010-2015

    • Institut de beauté, Daniel Roblin, Photographie argentique, 2015

    • Habiter Bruxelles, Thyl Sadow, article, 2015

  • Quand la cité dort
    • Sans titre, Michel Mazzoni, 2015

    • S'enfonçant spéculer (2), Antoine Boute, Lecture d'extraits sonores de son roman "S'enfonçant spéculer" publié chez Onlit en 2015, 9'30

    • Les Minimes Altitudes (5), Felix Le Golden, Tirage argentique sur papier Baryté, 2014

    • Présence Obscure (4), Xavier Blondeau, Photographie argentique, 2015

    • Présence Obscure (9), Xavier Blondeau, Photographie argentique, 2015

  • Nuit blanche
    • Sans titre (22), Michel Mazzoni, Photographie argentique, 2015

    • Sans titre (26), Michel Mazzoni, Photographie argentique, 2015

    • City of Bird, Mandril, Repique sur impression numérique, fusain, réhaut de gouache, encre de Chine au lavis, aquarelle rotring 0,1mm, 2007

    • Urban autist - Bruxelles (56), Jeep Novak, Photographie argentique, 2015

    • Le Roman noir et la ville, Jean-Noël Blanc, article, 2015

  • Épisode 3

  • Madame la commissaire
    • Looking for, Audrey Jean-Baptiste, Court-métrage, 9'54, 2014

    • Outings Project, New Orleans, Julien de Casabianca, Photographie numérique, 2014

    • Outings Project, Varsovie N°2, Julien de Casabianca, Photographie numérique, 2014

    • Outings Project, Varsovie N°3, Julien de Casabianca, Photographie numérique, 2014

  • Sous les pavés, le péage
    • Blague puces, Antoine Boute, Place du jeu de Balles, Video, 10'18, 2015

    • 1% Climbing, Ugo Schiavi - Série photographique, César, Paris, 2014-2015

    • 1% Climbing, Ugo Schiavi - Série photographique, César, Lyon, 2014-2015

    • 1% Climbing, Ugo Schiavi - Série photographique, Max Ernst, Paris, 2014-2015

    • 1% Climbing, Ugo Schiavi - Série photographique, Calder, Paris, 2014-2015

  • Le pli
    • Le sourire du Wharf allemand, Kokouvi Dziffa Galley, nouvelle, 2015

    • 1% climbing, Ugo Schiavi - Série photographique, Takis, Paris, 2014-2015

    • Tantum, L'1consolable, Vidéo, 2'58, 2014

    • NYC, Gaëlle Warner, Collage Sur Toile, 70 x 70 cm, 2014

  • L'ascension
    • Tower of power, Jeep Novak, Photographie Numérique, 2002

    • Coeur, Mandril, Rotring 0,1mm, 2006

    • Tokyo park, Mandril, Repique sur impression numérique, réhaut de gouache, encre de Chine au lavis, aquarelle, rotring 0,1mm, 2006

    • Eros et polis (1), Léa Noagues, Photographie numérique, 2015

  • Épisode 4

  • Ma porte est ouverte
    • Barak, Mali Arun

    • Alger, Paris, Le Caire, Nathalie Krauze-Bojman

    • Bidon-ville, Antoine Desailly - encre sur papier, 21 x 29.7 cm, 2010-2015

    • Caravanes, Antoine Desailly - encre sur papier, 21 x 29.7 cm, 2010-2015

  • Signes de vie
    • Paréidolies robotiques (1), Mandril - Photomontage, 2010-2015.

    • Paréidolies robotiques (2), Mandril - Photomontage, 2010-2015.

    • Paréidolies robotiques (3), Mandril - Photomontage, 2010-2015.

    • La pluie est plus facile à prévoir que le tonnerre, Julie Vacher.

    • May movement tell them what words cannot say, L'1consolable.

  • Apparitions
    • New Territories, Antoine Vincens de Tapol.

    • Déplacés, Mali Arun.

    • Bruxelles (99) Walden, Jeep Novak - Photographie argentique, 2012.

  • Pas perdu
    • Le visage de tout le monde est informe, Maxime Actis.

    • Traffic Jam (1), Xavier Lowenthal - dessin, 2001

    • Traffic Jam (2), Xavier Lowenthal - dessin, 2001

    • Work in Progress (1), Michel Mazzoni - Photographie argentique, 2014

  • Des plans sur la comète
    • Rue Longue Vie, Charlotte Bouillot.

    • Les minimes altitudes (8), FXGN - Série photographique, 2014

    • Présence Obscure, Xavier Blondeau, 01, Photographie argentique, 2015

    • Présence Obscure, Xavier Blondeau, 05, Photographie argentique, 2015

    • Le visage souterrain, Mitsuaki Saito

  • De l'autre côté
    • Les villes divisées, Julia Murphy

    • Redeyef, l'obstinée, Céline Rallet

    • Haiku (16), Derviches A - Haiku Visuel, 2014

    • Haiku (08), Derviches A - Haiku Visuel, 2014

  • Épisode 5

  • Horizons
    • Le retour à la nature, Christine Van Acker, extrait de "Ici", éditions Le dilettante, 2014

    • Sans titre, Marina Le Gall et Diane Aberdam, dessin, techniques mixtes, 2015

    • Jardin public (01), Zhenyu Chen , photographie numérique, 2014

    • Concatus, L’1consolable, vidéo, 2014

  • Au début
    • Ville pieuvre, Arturo Sallustro, dessin, encre de chine, 2014

    • Asakusa North, Michel Mazzoni, photographie argentique, 2014

    • Zoopolis, Baptiste Le Gars, poème enregistré, 2015

    • Saint-Michel Notre Dame, Grégory Parreira, Nouvelle, 2015

  • Murmure
    • Indignados, Constantin Sunnerberg, dessin, pastel sur papier, 2014.

    • Parkour, l’art de subvertir l’espace public, Naïm Bornaz, Essai, 2012

    • Du Street Art. Manifester ça ne sert à rien, Xavier Löwenthal, Pamphlet, 2015

    • (D’un mur, l’autre – partie 2), Mine de rien : diminuer la violence , Edwin Lavallée & Créons, conversations, 2015

  • La descente
    • Eros et Polis #2, Léa Noagues- Photographie numérique, 2015

    • (D’un mur, l’autre : partie 1), Outings Project : un art du déplacement, Edwin Lavallée & Julien de Casabianca, conversations critiques, 2016

    • (D’un mur, l’autre : partie 3), 1% climbing : l’art en abîme, Edwin Lavallée & Ugo Schiavi, conversations critiques, 2016.

  • Le Spectre
    • Horizons (1), Elvire Caillon, Dessin, mine de plomb sur papier, 56 x 76cm, 2011

    • Horizons (2), Elvire Caillon, Dessin, mine de plomb sur papier, 56 x 76cm, 2011

    • Horizons (3), Elvire Caillon, Dessin, mine de plomb sur papier, 56 x 76cm, 2011

    • Horizons (4), Elvire Caillon, Dessin, mine de plomb sur papier, 56 x 76cm, 2011

    • Hantise Urbaine. Déviations autour de la notion d'Habitants de la rue, Nicolas Marion

  • L'1consolable
    Tantum May movement tell them what words cannot say Concatus Parkour, l’art de subvertir l’espace public

    PRENOM: Naïm

    NOM : Bornaz

    PSEUDO :L'1consolable

    ESPACE-TEMPS: Né le 13/12/1981 à Paris. Vit à Paris.

    DÉSIR et ACTION/SOURCE DE REVENU: Je suis rappeur, beatmaker, traceur (pratiquant du parkour), et réalisateur. Mais j'aime à me définir comme chômeur décomplexé. En effet, si l'écriture et la composition musicale furent présentes dès l'enfance, c'est la décision que j'ai prise il y a 8 ans, lorsque j'en avais 24, de prendre ma retraite anticipée et de déserter à jamais le marché du travail, qui m'a permis de disposer à nouveau de mon temps et d'en faire ce que bon me semblait. Il m'a en effet d'abord fallu arpenter les méandres du monde du travail et multiplier les « jobs alimentaires » pour sentir à quel point ces emplois ne me nourrissaient en rien, mais au contraire se nourrissaient de moi jusqu'à me vider de toute force. Au pied du mur, j'ai du prendre une décision forte pour me sortir, au-delà de l'entreprise particulière où j'étais alors employé, de la logique sous-jacente qui m'emprisonna 7 ans durant, logique que l'on pourrait résumer à la célèbre formule : « Perdre sa vie à la gagner ». C'est alors qu'il m'est apparu combien mon temps, que je monnayais jusque là pour un pauvre SMIC, m'était précieux ; c'est alors que j'ai découvert qu'il m'était en fait infiniment plus précieux que l'argent que je gagnais en m'en départissant.
    Je me suis dit que le peu d'argent que je gagnais me coûtait très cher en temps, et que c'était un fort mauvais calcul dans la mesure où, contrairement à l'argent qui va et vient, qu'on gagne, qu'on dépense, et qu'on gagne à nouveau, le temps, lui, ne s'écoule que dans un sens : le temps perdu ne nous reviendra jamais. J'ai donc décidé de ne plus jamais travailler, et d'apprendre à vivre avec 400 euros (montant du RSA). Je me suis débarrassé de mon ancienne télévision et des publicités qui occupaient une large part de ses programmes, et j'ai fait moi-même le tri parmi mes besoins afin de voir lesquels relevaient véritablement de la nécessité, plutôt que de laisser les publicitaires s'en charger pour moi. Là encore, j'ai du constater que j'avais en fait besoin, vraiment besoin, de très peu de choses. Ca tombe bien, parce que cela fait 8 ans que je vis donc avec 600 euros par mois environ (400 euros de RSA à quoi s'ajoutent 200 euros d'APL), et que je m'en sors très bien.
    Même en habitant à Paris, ce qui, je dois le reconnaître, rend les choses un peu plus compliquées qu'elles ne l'étaient lorsque j'étais à Martigues, lieu où je me trouvais lorsque j'ai commencé à percevoir le RSA. Toujours est-il que je n'ai jamais été aussi joyeux de toute ma vie que depuis que j'ai cessé de travailler.
    Je n'ai jamais été aussi actif non plus : musique, parkour, écriture, vidéo, théâtre, recherche-action...j'ai peine à trouver suffisamment de temps dans mes journées pour faire tout ce que je voudrais ! Au travail, que je définirais comme activité subie (ou choisie par défaut, ce qui revient au même), j'opposerais l'activité choisie, ou les activités choisies, dans lesquelles je trouve suffisamment de sens et de plaisir pour m'épanouir à titre individuel, et me sentir utile socialement (j'entends par là : utile à une transformation sociale que j'appelle de mes v?ux). Je fais donc du rap (j'écris à la fois les textes et compose les séquences musicales sur lesquelles je les scande), mais aussi de la musique instrumentale, à la guitare, au piano, et au banjo notamment.
    J'écris aussi des nouvelles, de très courtes histoires, des poèmes, et des articles, sur le thème du parkour notamment. J'ai publié dernièrement un album de réécritures rappées de Georges Brassens, en écoute sur mon site. Je fais aussi du parkour (ou art du déplacement), qui consiste à se déplacer de manière fluide et efficace dans n'importe quel environnement, avec pour seuls outils le corps humain et les objets qui l'entourent.
    Enfin, je réalise des court-métrages, souvent autour de la pratique du parkour, et de temps en temps je réalise ou co-réalise certains de mes clips musicaux. A cela s'ajoutent, depuis quelques années maintenant, des ateliers d'écriture rap, des ateliers d'écriture créative, et des ateliers d'initiation au parkour, que j'anime de temps à autres, ce qui m'amène par ailleurs quelques compléments de revenus ça et là. C'est entre toutes ces activités que je partage mon temps, avec des périodes où je mets plus l'accent sur telle ou telle activité. Autant dire que je n'ai absolument pas le temps pour le travail !

    ENGAGEMENT: J'utilise alternativement tous les outils dont je dispose (chansons, films, mots, expérimentations), et fais également circuler articles, livres, et documentaires réalisés par d'autres, dans le cadre d'un combat acharné que je livre de longue date contre toute forme de domination (celle du blanc sur le non-blanc, de l'homme sur la femme, de l'humain sur les animaux non-humains, du pouvoir économique sur les populations, etc) et donc évidemment contre le néo-libéralisme et toutes les formes que le capitalisme peut revêtir. Je n'ai pas de croyance religieuse ou spirituelle particulière.

  • Diane Aberdam
    Sans titre

    NOM : Aberdam

    PRENOM : Diane

    PSEUDO : Alcysse Diabe

    ESPACE-TEMPS : Je suis née le 19 mai 1989 à Paris. J'habite à Pigalle (pour la proximité des magasins de guitare), mon atelier se situe au Kremlin Bicêtre ou je suis avec 4 amis des Beaux Arts de Paris et Cergy et je travaille... dans beaucoup d'endroits sous plusieurs statuts différents. En général, pour enseigner le dessin ou la musique.

    DÉSIR et ACTION : Le but ultime, serait de vivre de mes productions artistiques uniquement (musicales et artistiques)

    ENGAGEMENT : Je suis catholique mais pas vraiment engagée politiquement, ... Ni de manière général d'ailleurs. Mes recherches sont plutôt des observations sur le mode de pensée humain et en particulier celui lié à la construction, que je perçois comme un mimétisme de la nature.
    En effet, tenir ses projets et les mettre à termes au fil du temps en les soignant toujours un peu plus représente non seulement ma vie quotidienne, mais aussi mon idéal, voir le but de l'existence terrestre.

  • Maxime Actis
    Le visage de tout le monde est informe

    NOM: Actis

    PRENOM: Maxime

    ESPACE-TEMPS: Né en 1990. Nous nous déplaçons souvent, ne vivons pas longtemps au même endroit. Vivons avec peu. Mettons nos affaires dans une caravane plus vieille que nous. Cartes en main, la France est un pays immense.

    ENGAGEMENT: Vie itinérante, déscolarisation, critique du regard, lenteur, authenticité, littéralité, simplicité économique.

  • Mali Arun
    Barak Déplacés

    NOM: Arun

    PRENOM: Mali

    ESPACE-TEMPS: Née le 15/08/87 à Colmar, France. Je vis actuellement à Strasbourg pour tourner un film documentaire qui s'appelle La maison et je pense m'y installer pour plusieurs années. Je fais régulièrement des allers-retour à Paris pour voir ma productrice, pour des rdv, voir des amis etc... Je me rends aussi régulièrement en Pologne et à Berlin pour des raisons familiales.

    DÉSIR et ACTION: Je suis obsédée par des histoires d'espaces, de géographies, d'identités, de généalogies, de frontières, d'histoire d'amour aussi. Ma bible c'est Sans-Soleil de Chris Marker. Ce sont aussi les textes de Koltès, les films de Grandrieux et ceux de Tarkovski, même si ce n'est pas très original. Mais je ne suis pas très originale de toutes façons. Soit. Je suis aussi fan d'Aïkido, j'en fais beaucoup étant premier dan.

    SOURCE DE REVENU: Je gagne ma vie moitié salaire de ma production (avec les sous des subventions que je trouve) et moitié pôle emploi. Je suis intermittente du spectacle. Ce qui est heureux pour le moment, c'est que je peux passer tout mon temps à faire des films, je n'ai pour l'instant pas besoin de faire un autre métier pour vivre.

    ENGAGEMENT: J'essaie de me renseigner, d'avoir une idée de ce qui se passe, même si je suis vite submergée par les sentiments j'essaie de voir ce qui se passe autour de nous, même si, ici en occident ce n'est pas toujours facile d'avoir un regard direct sur les choses. Mon seul positionnement politique : Pro-palestinienne. Ce qui donne un point de départ sur ma vision du monde...

  • Jean-Noël Blanc
    Le Roman noir et la ville

    NOM: BLANC

    PRENOM: Jean-Noël

    ESPACE-TEMPS: Né en 1945 (déjà) , à Saint-Etienne (42). J'ai travaillé longtemps à Lyon et à Saint-Etienne; vécu à Saint-Etienne. Si au moins je savais pourquoi je suis resté dans cette ville.

    DÉSIR et ACTION: Sociologue (urbain) pour gagner ma vie, écrivain pour ne pas la perdre. Comme sociologue j’ai publié quelques ouvrages réputés savants, plus un certain nombre d’articles sérieux – et à la différence de beaucoup de sociologues j’ai beaucoup apprécié et admiré l’architecture. Comme écrivain, j’ai publié une bonne trentaine de romans ou de recueils de nouvelles (chez Joëlle Losfeld, au Seuil, à l’Archipel ou au Castor Astral, chez Seghers ou Ramsay, etc.) et quelques ouvrages classés en « jeunesse » (chez Gallimard ou Thierry Magnier).

    SOURCE DE REVENU: Pendant toute ma « vie active », comme on dit, j’ai donc fait deux métiers ; il me restait juste assez de temps pour faire du vélo, dessiner, caresser mes chats et rêver (enfin, les choses essentielles de l’existence). Depuis que je suis en retraite le rythme est un peu plus calme mais je continue à m’intéresser à la littérature, à la peinture, au vélo, aux chats, au dessin, à l’architecture – un peu moins à l’urbanisme et pratiquement plus à la sociologie.

    CROYANCE: Je bénis cet insecte, iule à douze pieds. C'est ma confession, mon col et ma livrée!

    ENGAGEMENT: J’essaie seulement d’être un type à peu près honnête.

  • Xavier Blondeau
    Présence Obscure (4) Présence Obscure (9) Présence Obscure(1) Présence Obscure (5) Du Street Art. Manifester ça ne sert à rien(5)

    NOM: BLONDEAU

    PRENOM: Xavier

    ESPACE-TEMPS: Né le 4 Février 1966 à Paris. J'habite à Gisors (Eure, Normandie), ville historique et ouvrière. Nous nous y sommes installés après une recherche assez longue pour être suffisamment près de notre lieu de travail (Cergy-Pontoise) tout en évitant l'influence des villes nouvelles de banlieue et les villes dortoirs. C'est aussi une région qui a largement influencé les impressionnistes (Giverny). La lumière y est incroyable, jouant avec ces ch à perte de vue. Un univers dont l'horizontalité exerce chez moi une fascination. Ces lieux m'ont beaucoup inspirés et ont été à l'origine de séries photographiques. Cela m'a conduit peut-être à mieux appréhender l'urbanité et ce qui fait de nous une individualité.

    DÉSIR et ACTION: Malgré la diversité apparente des séries photographiques que je développe, l'individu en est le point central. Soit par son absence délibérée alors qu'elle devrait être indispensable (présence obscure, (faux)semblant), soit par la recherche d'une tension visuelle entre une représentation humaine et la forme d'un d'objet inanimé (silhouette, empreinte, darkside). C'est également la recherche d'une forme d'émotion liée à la lecture photographique de mes images. Ma démarche photographique tend à me conduire vers une épure esthétique.

    SOURCE DE REVENU: La photographie est apparue comme une évidence lors de mon adolescence. Ma passion pour les sciences et le contexte familial m'ont conduit à effectuer des études scientifiques. Je suis actuellement enseignant-chercheur en biochimie à l'université de Cergy-Pontoise. Cependant, des évènements professionnels m'ont amené sans le savoir, à renouer avec la photographie que je pratiquait toujours un peu. Une seconde naissance s'est alors opérée. Cette cassure professionnelle dans ce quelle peut avoir de plus profond (valeur, sens des choses) m'a amené vers un changement de vie. Je suis toujours enseignent-chercheur à l'université, mais mon engagement est ailleurs.
    Depuis 2009, je développe un travail photographique d'auteur autour de l'individu. Cela m'occupe tout le temps dès que mes cours sont terminés. La photographie me permet de renouer peu à peu avec moi-même. J'explore inconsciemment mes failles et mes anciennes douleurs, pour les transcender en quelque chose de plus universelle. Ma photographie est alors très instinctive. Tout au moins lors de la prise de vue - un lâcher prise indispensable. La réflexion semble venir après, lors du post-traitement et de l'editing.

    ENGAGEMENT: Aucun. Je ne crois peut-être qu'en l'Homme, ou tout du moins en cette partie intime qui ne demande qu'à s'élever vers une forme d'universalité.

  • Charlotte Bouillot
    Rue Longue Vie

    NOM: Bouillot

    PRENOM: Charlotte

    ESPACE-TEMPS: Née le 2 décembre 1985 à Grenoble (France). Je vis et travaille à Bruxelles depuis 5 ans bientôt, et me suis totalement laissée adopter par cette ville palpitante d'énergie créative !

    DÉSIR et ACTION: J'ai rapidement ressenti le besoin de m'impliquer, et d'y créer des petites choses qui me semblaient importantes, et surtout génératrices de bien-être.

    D'abord écrire sur ses spectacles, ses auteurs, ses rendez-vous artistiques, puis écrire sur ce qu'elle m'inspire, sur ses caractères et ses intrigues. Créer enfin un lieu de vie où rassembler toutes ces énergies positives, pour les partager avec d'autres et provoquer de nouvelles rencontres. Voilà déjà 6 mois que L'Harmonium est ouvert et me dévore, corps, temps, et âme. Ce lieu qui fut longtemps LE projet lointain et rêvé est aujourd'hui bien réel, et le faire vivre est une préoccupation et une joie de tous les instants.

    L'idée de base était d'amener l'art dans un lieu de vie populaire et accessible, et de favoriser la création artistique sous toutes ses formes. De là est né un bar avec petite restauration maison et de saison, dans lequel du matériel artistique est mis à disposition gratuitement, et où des expositions, concerts, ateliers, arty hours sont organisés. Aujourd'hui le lieu commence à être investi, voit naître des projets, alors on y croit plus que jamais !

    SOURCE DE REVENU: Pour le moment l'activité est à temps plus que plein mais ne me rapporte pas encore (c'est le jeu.) La situation devrait s'améliorer d'ici quelques mois, le temps de se faire connaître. En attendant j'ai la chance de pouvoir gagner quelques piécettes en rédigeant des dossiers sur des thématiques économiques. Rien de bien palpitant dans le contenu, mais être payée pour écrire est un luxe qui me ravit !

    ENGAGEMENT: Faire ralentir un peu les gens, 2 secondes, le temps de se poser pour regarder un dessin, ou pour créer quelque chose de leurs mains, et se rendre compte que savourer fait du bien!

  • Antoine Boute
    S'enfonçant spéculer(1) S'enfonçant spéculer(2) Blague puces

    NOM: BOUTE

    PRENOM: Antoine

    ESPACE-TEMPS: Né le 21/02/1978 à Saint-Josse-ten-Noode. Je vis à Duisburg-Tervuren, presque dans la forêt, parfait pour la révolution biohardcore. On est tous dans un peuple, moi par exemple ça me fait chier, moi par exemple je ne veux pas faire partie d’un peuple, à la limite ce que je veux bien faire c’est créer un peuple, mais alors un peuple expérimental : un peuple lié à des végétaux sur terre, un peuple expérimental discret des forêts. Un peuple invisible, qui non pas se fond mais nage dans le paysage. Nage c’est-à-dire circule, mais pas spécialement exclusivement linéairement, aussi de haut en bas et de travers, de tous côtés, en fonction des circonstances. Un peuple qui végète pas mal aussi, d’ailleurs, affalé, connecté à la façon des plantes, par des moyens un peu zarb, hormonaux, souterrains. Prolifération de plantes, observées avec toute la patience du monde, prolifération de tout un peuple de plantes, les plantes comme modèles politiques, un peuple le moins humain possible, un peuple fatigué d’être humain, un peuple fatigué, un peuple fatigué d’être techniquement intelligent, un peuple qui développe des stratégies intenses de passivité, un peuple sur lequel on ne compte pas, un peuple alangui, un peuple du degré zéro de l’énergie vitale, un peuple désolé, presque pierre mais néanmoins végétal, un peuple végétal qui tend à devenir pierre, une population qui ne rigole pas, couchée, jamais debout, en désaccord avec ses organes, en désaccord avec la dictature de son système de digestion.

    DÉSIR et ACTION: La révolution biohardcore.

    SOURCE DE REVENU: Lectures-performances, écriture de textes, cours (2 jours / semaine).

    ENGAGEMENT: Pornolettrisme biohardcore anarcho-autonome.

  • Elvire Caillon
    Horizons (1) Horizons (2) Horizons (3) Horizons (4)

    NOM : Caillon

    PRENOM : Elvire

    ESPACE-TEMPS : née le 13 septembre 1989 à Paris. Je vis à Paris et travaille dans un atelier à Montreuil que je partage avec d’autres amis artistes, issus pour la plupart de la même promotion que moi des Beaux-Arts de Paris. Ce lieu n’est d’ailleurs pas prédisposé à la pratique artistique puisque c’est avant tout une maison, celle d’un metteur en scène de théâtre avec qui j’ai travaillé il y a quelques années. Cela confère au lieu un charme particulier et s’en dégage une énergie de travail très appropriée à nos différentes pratiques et personnalités. Notre équipe, et le mot est approprié puisque nous nous regroupons sous le nom du « Collectif Sport », est composée d’une vidéaste, une photographe, une dessinatrice, trois sculpteurs et une performeuse mais ces pratiques ne sont pas figées. L’investigation de champs alentours à la pratique principale de chacun participe de manière très importante à notre principe de partage d’atelier.
    Pour ce qui est de la ville de Paris, le choix est avant tout dû au fait que c’est l’endroit où nous avons étudié, commencé à travaillé et nous sommes rencontrés, plus qu’au fait que certains d’entre nous en sont originaires, ou encore à son statut de capitale. Là encore, rien n’est figé et j’aime à penser que ce lieu pourrait très bien changer demain, accéléré par un projet, une opportunité, une rencontre.

    DÉSIR et ACTION : Je suis portée par le projet d’une harmonie entre les différents champs dans lesquels j’investis mon travail (l’art contemporain, l’illustration et la scénographie), non seulement entre eux mais aussi avec ma vie sociale et personnelle. Je suis fascinée par les parcours personnels et professionnels de tout un chacun où j’aime comprendre que l’accumulation de rencontres et de hasards créent au fur et à mesure un projet de vie qui n’est pas pré-déterminé.

    SOURCE DE REVENU : Je travaille à temps partiel à la billetterie d’un théâtre pour gagner un revenu à peu près fixe tous les mois mais gagne également de plus en plus ma vie avec mon travail artistique, notamment grâce à l’illustration et à la scénographie de théâtre mais aussi en vendant directement des œuvres (dessins et sérigraphies notamment).
    Mon travail au théâtre ne me prend pas beaucoup d’énergie et me laisse beaucoup de temps pour créer. Je considère aussi qu’il me frustre juste ce qu’il faut pour donner une dynamique intéressante au temps de création que j’ai en parallèle.

    ENGAGEMENT : Mon engagement principal consiste à rester honnête dans tout ce que j’entreprends personnellement et professionnellement, et à me donner les moyens de réaliser les projets qui me portent.

  • Zhenyu Chen
    Jardin public (01)

    NOM : CHEN

    PRENOM : Zhenyu

    ESPACE-TEMPS : Né le 21/11/1985 à Zhengzhou, CHINE. Après avoir étudié la peinture à l’huile à l’école des beaux arts en Chine, je suis venu en France pour continuer mes études en art.

    DÉSIR et ACTION : Le voyage, l’aventure, la découverte… tout ce que j’aime et tout ce que je suis en train de faire.

  • Claire Clouet
    Et Procuste dit : allonge-toi ...

    NOM: CLOUET

    PRENOM: Claire

    ESPACE-TEMPS: Née le 28/08/1990 à Corbeil-Essonnes et réside en île-de-France (principalement Montrouge et Paris).

    DÉSIR et ACTION: La danse est ma plus grande source de JOIE. J'aime beaucoup ce mot, je le trouve innocent, disponible. Le "bonheur" est trop prisé depuis quelques temps. Que ce soit en société (danses de couple et principalement le tango et la salsa) ou seule dans une grande salle de répétition comme cet après-midi dans un centre culturel (j'ai fini par être expulsée par un cours de zumba, et j'entends maintenant derrière la porte la prof-entraîneuse crier "Allez, on y va! Eh! Oh! Wooow!"), je sens monter en moi ce serpent d'adrénaline qui me chatouille les jambes, qui me remplit l'estomac comme s'il allait déborder et qui me donne envie de rire! C'est un abandon, une confiance, une conscience altérée de son corps. Je suis sûre d'être plus "légère" dans ma vie depuis que je danse.
    Autour de cette joie, j'ai organisé des temps de "loisirs" et de "travail". Je fréquente les soirées de salsa, les milongas (bals de tango), je donne des cours de salsa quelques heures par semaine, j'organise avec mon partenaire une soirée mensuelle avec un concert, mon sujet de mémoire porte sur le parcours de deux musiciens et une danseuse Cubains à Paris...

    Et tout cela a commencé à 13 ans sur un t'chat, en discutant avec un apprenti DJ de musiques latines de 17 ans. Depuis, il s'est produit dans des clubs latinos parisiens, a animé une émission sur Radio Latina (qui n'est pas une référence de style et de goût, on est d'accord, mais c'est tristement l'unique référence de poids), et vit maintenant au Costa Rica, selon son souhait... Moi, je continue mon parcours ici, reconnaissante.

    Mon projet de vie repose sur l'idée que demain sera hier. Chaque jour, je cherche donc à définir ce qui pourra durer pour moi, des objectifs dans lesquels je pourrai me reconnaître dans quelques années malgré mes métamorphoses, par exemple celui de partager la joie... J'aime beaucoup enseigner (cours particuliers de français et philo aux enfants et adolescents, salsa pour les adultes...) et j'aimerais apprendre d'autres choses (céramique -en cours-, l'usage des plantes...) pour pourvoir le transmettre. Une très bonne amie m'a un jour appelée "ménestrel", j'aime beaucoup. J'y pense à l'instant, ma directrice de mémoire a failli être Sara Le Ménestrel. Je voudrais pouvoir continuer mes recherches (j'entends par là la plus simple réflexion personnelle lors d'une promenade ou un texte écrit et partagé) dans les endroits et avec les personnes les plus diverses (les adultes, les enfants, dans les milieux associatifs, dans les ZEP, dans les quartiers bourgeois et les universités...). Je n'ai pas envie d'être partout à la fois mais simplement de ne pas oublier d'aller à l'essentiel.

    SOURCE DE REVENU: Ma mère me verse toujours une pension mensuelle. En plus, je reçois des APL pour un loyer parisien de cage à lapin. Il y a aussi les cours de salsa, dispensés entre 4 et 7 heures hebdomadaires et enfin les cours particuliers, pour 5 heures hebdomadaires environ, ce n'est pas fixe.

    CROYANCE: La course à pied et les activités d'endurance en général sont une véritable école de spiritualité.

    ENGAGEMENT: Études de terrain en tant qu'observatrice (en vue d'un rapport critique) sur la mise en place du projet DEMOS initié par la Cité de la Musique de Paris (= faire découvrir des instruments "classiques" en ateliers aux enfants des banlieues pour "redynamiser le dialogue interculturel et reigieux"... Ils formeront un orchestre et des concerts seront donnés, dont un à la Salle Pleyel...). Aucune affiliation à un parti ou un mouvement particulier. Prises de position ponctuelles, comme ma participation à Sans-titres!

  • Dorian Cohen
    Les lignes ennuyeuses (1) Les lignes ennuyeuses (2) Les lignes ennuyeuses (3) les lignes ennuyeuses (4)

    NOM: COHEN

    PRENOM: Dorian

    ESPACE-TEMPS: né le 21/09/1987 à Paris. Je vis à Paris et je suis résident permanent dans une fabrique culturelle d’Aubervilliers ( la Villa Mais d’Ici ) où s’y trouve mon atelier.

    DÉSIR et ACTION: La peinture.

    SOURCE DE REVENU: Je vis à la fois de mes revenus artistiques et de mes économies réalisées lorsque je travaillais en tant que chargé d’étude dans l’aménagement du territoire.

  • Laurent d'Ursel
    Touristes à Gudule

    NOM: d’Ursel

    PRENOM: Laurent

    ESPACE-TEMPS: Né à Uccle, le 4 ami 1959. Résider puis mourir au 44 de la rue Coenraets à Saint-Gilles = Vivre puis mourir au 44 de la rue Coenraets à Saint-Gilles = Travailler puis mourir au44 de la rue Coenraets à Saint-Gilles.

    DÉSIR et ACTION: Objet de recherche : la vérité. Projet de vie : ne pas mourir. Idéologie : marxiste-l’helléniste. Passion dévorante : la boulimie.

    SOURCE DE REVENU: Source 1 : donner des cours de français (13% de mon temps). Source 2 : dilapider mon héritage au compte-goutte (61%). Source 3 : ne pas rétribuer ma meilleure moitié à tout faire chez nous (77%). Source 4 : percevoir 4 loyers et rembourser la banque (8%). Source 5 : profiter de la politique de chouchoutage des bénévoles de l’asbl DoucheFLUX pour me faire rembourser les pots et sandwiches que j’engloutis en leur compagnie à la faveur d’une réunion dite de travail (0,02%).

    ENGAGEMENT: Inoxydable, hermétique, récalcitrant, je suis athée comme caillou hérissé de clous. Activité politique ou citoyenne, positionnement ? Tout en un : préside à la destinée de l’asbl DoucheFLUX.

  • Julien de Casabianca
    Outings Project, Varsovie (1) Outings Project, New Orleans Outings Project, Varsovie (2) Outings Project, Varsovie (3) (D’un mur, l’autre : partie 1), Outings Project : un art du déplacement

    NOM: de CASABIANCA

    PRENOM: Julien

    ESPACE-TEMPS: Né le 08.08.1970 à Bastia, Corse. Vit à Paris, Le Laboratoire de la Création. C’est à l’origine un squat artistique que j’ai ouvert en 2002 en rentrant par la fenêtre dans un bâtiment abandonné au cœur de Paris. C’est toujours aujourd’hui un essaim artistique riche d’énergie et de partage.

    DÉSIR et ACTION: Je suis artiste et par un miracle insensé j’en vis. Par mes films, par mes installations. J’y consacre à peu près tout mon temps y compris le sommeil, cela envahi mes rêves, et tout ceci me rend malheureusement assez hermétique aux œuvres dont le procédé est de vous captiver, comme les films de cinéma ou les pièces de théâtre, dont la durée et le dispositif entrent immanquablement en conflit avec mes réflexions. Je suis très rapidement perdu dans les personnages et l’intrigue. Je ne parviens pas à me consacrer 90 minutes à la proposition de quelqu’un d’autre. Je préfère regarder un bel immeuble moins de cinq minutes.

  • Antoine Desailly
    Immeubles Bidon-ville Caravanes

    NOM: Desailly

    PRENOM: Antoine

    ESPACE-TEMPS: Né le 12/08/1982 à Clamart (92) en France. J’habite à Aubervilliers dans le 93. D’abord pour des raisons économiques et de proximités avec mon atelier (lieux de travail) mais également dans le désir de rester proche d’une certaine réalité. Mon travail trouve son terreau dans ces zones urbaines, à la périphérie des grandes villes où la vie s’organise avec peu de moyens. Des endroits comme des terrains vagues restes pour moi des espaces de liberté et d’inspiration. Beaucoup de mes recherches se font là, avec un regard social, poétique, voire archéologique.

    DÉSIR et ACTION: La musique tient une place importante. Je tente de faire des ponts entre ces disciplines, le dessin et le son. Ce n’est pas évident d’évaluer le temps de travail lorsque l’on parle de création. C’est plus comme un état permanent avec des phases de productions, de réalisations aussi bien que de recherches ou de préparations. Je le fais à temps plein. je suis également professeur d’arts plastiques au sein de Starter, prépa spécialisée Beaux-Arts dont je suis co-fondateur avec Bertille Bac et Rebecca Bournigaud notamment. L’enseignement représente une part importante de mon temps et me nourit autant qu’il m’apporte un équilibre dans ma pratique.

    SOURCE DE REVENU: Je gagne ma vie avec mon travail artistique en partie, et mon salaire en tant que professeur qui représente à peu près un tiers temps.

    CROYANCE: Je crois en la science.

    ENGAGEMENT: J'ai une conscience politique.

  • Stéphanie Fortunato
    Cobblis

    NOM: FORTUNATO

    PRENOM: Stéphanie

    ESPACE-TEMPS: Née le 04/07/1979 à Seraing (Liège), Belgique. J’habite et travaille à Bruxelles, ainsi que partout ailleurs. La principale raison étant que je m’y sens chez moi sans jamais me sentir enfermée ou cloisonnée. C’est là que j’ai décidé d’avoir une base, car je voyage souvent. Il me semble également plus simple d’y exercer mon activité artistique et citoyenne, pour tout un tas de raisons difficiles à développer ici.

    DÉSIR et ACTION: La ville, l’urbain, l’architecture et leur influence sur les habitants, tant du point de vue comportemental que relationnel, social et politique. La notion de transnational revient régulièrement, comme une vague. Mais aussi tout ce qui concerne les questions de transmission et d’identité dans le temps et l’espace.Raconter des histoires, à travers le médium de l’image : photographie, vidéo, installation.

    Je souhaite souligner les zones transitoires entre les espaces intérieurs et extérieurs. Je recherche le sas, l'instant où l'objet devient image au travers du filtre de l’œil, avant d'intégrer l'espace subjectif de l'esprit. Ce sas de transition est autant intérieur qu'extérieur. Ainsi, la réalité se transforme graduellement, elle devient souvenir, idée ou image mentale.
    Je voudrais que le chde vision soit perçu comme un espace éthéré, quelque chose de coloré, et en même temps contenu dans un espace limité, des centaines de modules flottant comme des atomes.
    Je voudrai produire une émotion, comme au début d’un concert où lorsqu’un instrument résonne à l’intérieur d’une pièce on peut ressentir l’espace, et se savoir partie intégrante d’un espace et d’un temps donné.

    DAMIAN ORTEGA

    SOURCE DE REVENU: Cela reste un chd’exploration constant : la recherche depuis dix ans, d’un contexte idéal pour allier mes différentes activités artistiques et les rendre viables. Je considère que je fais un métier passion (sans nom précis) et de ce fait, il m’occupe tous les jours, toutes les nuits.

    Je filme parce que je suis un voyeur. Parce que je vois ce que les autres ne voient pas. Parce que je passe là où personne ne passe. Parce que je veux montrer ce que je ne peux pas voir. Contre le réel difficile à atteindre, je me construis des espaces imaginaires (…) je filme tout le temps et ça me prend tout mon temps. Même sans caméra, je filme.

    BORIS LEHMAN, cinéaste belge.

    ENGAGEMENT: À son échelle et dans ses proportions modestes, l’activité artistique que j’exerce est en soi un engagement politique et citoyen, dans l’acte comme dans le résultat.

  • FXGN
    Les Minimes altitudes (1) Les Minimes Altitudes (16) Les Minimes Altitudes (2) Les Minimes Altitudes (3) Les Minimes Altitudes (5) Les Minimes Altitudes (8)

    NOM: Kavvadias

    PRENOM: Costa

    PSEUDO : FELIX LE GOLDEN [FXGN]

    ESPACE-TEMPS: Né le 28. 01.1982 à Nice. Je vis et travaille actuellement à Laval. Mes photographies reflètent l'influence de cette ville sur moi. Comme d'autre villes par lesquelles je suis passé ces dernières années : Nice, Paris notamment. Chacun de ces environnements induit chez moi une recherche artistique nouvelle et singulière.

    SOURCE DE REVENU: Je mène de paire mon travail de photographe avec le métier de kinésithérapeute hospitalier. Ce mode de vie est chronophage mais assure une indépendance financière au combien précieuse. De plus, le mélange de deux dominantes professionnelles m'amène à des raisonnements nouveaux et des prises de recul bénéfiques.

    ENGAGEMENT: Je participe au fonctionnements de plusieurs associations (photo, galerie...). Le milieu associatif me plaît tant il est dépourvu de codes et de réseaux.

  • Kokouvi Dzifa Galley
    Le sourire du wharf allemand

    NOM: GALLEY

    PRENOM: Kokouvi Dzifa

    ESPACE-TEMPS: Né le 23 avril 1980. Vit à Lomé, TOGO.

    DÉSIR et ACTION: Je suis membre d'une association d'auteurs dénommée Escale des écritures. C'est un réseau d'auteurs dramatiques qui fait la promotion du théâtre contemporain au Togo. J'écris des contes, des nouvelles, du théâtre, de la poésie... des histoires pour enfants...

    SOURCE DE REVENU: - Gestionnaire des ressources humaines quelque part au Togo.
    - Président de l'ATAILE: Association Togolaise des Auteurs et Illustrateurs de Livres pour Enfants.
    - Animateur Culturel.

    CROYANCE: En tout cas Dieu existe pour moi.

  • Nicolas Hanquet
    Sans titre

    NOM: HANQUET

    PRENOM: Nicolas

    ESPACE-TEMPS: Né le 27 Aout 1985, Liège. J'habite à Bruxelles depuis bientôt 3 ans. J'ai beaucoup voyagé avant, et vécu un temps à l'étranger. Mes racines culturelles me manquaient, je suis donc revenu en Belgique. J'ai vécu à nouveau à Liège, mais étant la ville ou j'ai grandi, j'avais le sentiment d'en avoir fait le tour.. j'ai un appétit culturel très important, Bruxelles offre de nombreuses choses à voir, à découvrir, de personnes à rencontrer... Elle a la force d'une capitale tout en ayant de nombreux endroits intimistes et agréables, avec tout ce que j'aime bien de ma culture wallonne aussi... J'y suis bien et ne compte pas partir avant un moment.

    DÉSIR et ACTION: Je suis passionné par beaucoup de choses, entre autre par la nature et sa flore, j'ai énormément de plantes et passe beaucoup de temps à m'en occuper, à apprendre sur elles, la flore est d'ailleurs mon sujet de dessin principal. Je lis énormément aussi, regarde beaucoup de documentaires, vais à de nombreuses formations et conférences, au théâtre... j'ai une soif d'apprendre très importante.... et à prendre le temps de rire de conneries avec mes potes, à faire la fête, à glander... J'essaie de ne pas tomber dans des formes de névroses obsessionnelles, de garder les pieds sur terre et de rester simple, sans me perdre dans une recherche vaine de reconnaissance permanente, à faire les choses parce qu'elles me font du bien et me font évoluer, non pas pour l'approbation de l'autre, ou vivre à travers d'autres regards que le mien et ceux des personnes que j'aime.

    SOURCE DE REVENU: Je travaille comme interprète langue des signes dans les écoles supérieures et à l'université, j'interprète les cours pour des étudiants sourds, principalement dans le chpsycho-social et artistique. J'ai des horaires de jours, en semaine, j'ai donc pas mal de temps pour mes autres activités, j'ai entre autre tous les congés scolaires. Idéalement, je voudrais travailler très peu dans le social et me consacrer plus à mes recherches artistiques, mais paradoxalement, c'est parce que mon temps est limité qu'il vient, par contraste, me donner envie de créer. Durant des périodes passées sans travail, le manque de contraste entre temps de travail et temps libre rendait tout un peu plat, sans relief, malmenant ma motivation à la création.Comme j'ai beaucoup de passions, il m'est difficile de le quantifier le temps passé à mes différentes activités, malheureusement, je ne peux pas tout faire de front, parfois j'arrive à faire plusieurs choses sur une même période, mais bien souvent, je dois me concentrer un temps sur un seul projet. Je dessine très lentement par exemple, et j'aime lire et écrire sur ce que je dessine, je ne peux pendant ce laps de temps faire de la musique ou mettre en place un projet d'éducation permanente.. j'ai réellement besoin, au quotidien, d'une activité passionnante,sans ça, je dépéri très vite. Je ne peux donc 'quantifier' mon temps de travail sur mes recherches artistiques, c'est très aléatoire.

    CROYANCE: C'est un sujet que je préfère garder pour moi, je n'échange sur mes croyances que dans une grande intimité... Il me semble que la spiritualité est quelque chose de profondément suggestif et donc difficile à partager, si ce n'est pour de grands principes que l'on choisi de suivre ou non, il m'apparaît aussi difficile, sans se connaître, de partager et d'échanger autour de nos croyances car elles sont profondément attachées et muent par nos histoires individuelles.

    ENGAGEMENT: Je fais beaucoup d'éducation permanente, de projets visant la création de 'ponts' entre communautés minoritaires et majoritaires. Je lis beaucoup de journaux et pose beaucoup de questions autour de moi, il me semble essentiel de comprendre comment le monde va, d’où on vient et vers ou nous pouvons aller. La politique n'est pas pour moi quelque chose que l'on peut détacher de nos modes d’existence, elle en est le vocabulaire et un angle de vue nécessaire pour comprendre comment nous vivons ensemble.

  • Audrey Jean-Baptiste
    Looking for

    NOM: JEAN-BAPTISTE

    PRENOM: Audrey

    ESPACE-TEMPS: Née le 08.11.1985. Lieu de résidence : Saint Ouen, la cinémathèque - le 100 (rue de Charenton).

    DÉSIR et ACTION: La plupart de mon temps est consacré à l'écriture de mes scénarios et à la préparation de mes films. Je passe aussi du temps à lire les scénarios et les projets de films d'auteurs qui me stimulent, afin d'essayer d'y apporter mon éclairage et des solutions.

  • Nathalie Krauze-Bojman
    Alger, Paris, Le Caire

    NOM: Krauze-Bojman

    PRENOM: Nathalie

    ESPACE-TEMPS: Née le 22/11/1964 à Alger en Algérie

    DÉSIR et ACTION: L’écriture est devenue une partie de ma vie, me permettant de faire des liens entre mes désirs et la réalité, de jeter des ponts entre l’orient et l’occident. Je suis une femme nord/sud.

    SOURCE DE REVENU: Je suis conseillère en formation, et aide les adultes à se reconvertir, à entrer en formation. Temps complet.

    ENGAGEMENT: Pas d’engagement à proprement parler mais pour une humanité respectueuse d’elle-même et de ce qui l’entoure.

  • Edwin Lavallée
    (D’un mur, l’autre – partie 2), Mine de rien : diminuer la violence (D’un mur, l’autre : partie 1), Outings Project : un art du déplacement (D’un mur, l’autre : partie 3), 1% climbing : l’art en abîme

    NOM : Lavallée

    PRENOM : Edwin

    SURNOM : Yves André

    ESPACE-TEMPS : Né le 28 décembre 1988 à Chatenay-Malabry en banlieue parisienne. Vit et travaille entre Bruxelles et Paris.

    DÉSIR ET ACTION : Être soi. Être libre. Être indépendant. Être en accord avec son éthique. Essayer de comprendre. S’émanciper de toutes les formes d’aliénation, continuellement, et avec la clairvoyance de l’échec assuré de cette entreprise. Être seul, avec les autres. Trouver les mots justes pour finalement, ne plus rien avoir à dire. Trouver la paix.

    SOURCE DE REVENU : Aléatoire.

    CROYANCE : Je crois que l’art n’existe pas, je n’y vois que du vide, et des lois.
    Je crois que la seule langue objective de compréhension des réalités humaines s’opère dans « le rassemblement virtuel de l’ensemble des objections »(B.Latour), que « le relativisme n’est pas la relativité de la vérité, mais la vérité des relations » (G.Deleuze), que « cette histoire est vraie puisque je l’ai inventé »(B.Vian), que « tous les problèmes sont fondamentalement des problèmes de langage »(J.Beuys), que « les sciences sont des langues bien parlées » (M.Foucault), que « tout art doit devenir science et toute science devenir art » (F.Schlegel), « que la poésie est l’héroïne de la philosophie » (Novalis) et « qu’il nous faut tricher la langue, dans la splendeur d’une révolution permanente du langage » (R.Barthes)

    ENGAGEMENT : La joie et l’émancipation pour tous.

  • Marina Le Gall
    Sans titre

    NOM : Le Gall

    PRENOM : Marina

    ESPACE-TEMPS : Née le 19 janvier 1986 à Quimperlé. Je vis à Paris pour les restos japonais.

    DÉSIR et ACTION : Projette d'être heureuse, recherche une peinture joyeuse et se passionne pour l'ornithologie

    SOURCE DE REVENU : Astronaute 32h/jour.

    ENGAGEMENT : Anarchiste.

  • Baptiste Le Gars
    Zoopolis, poème enregistré

    NOM : Le Gars

    PRENOM : Baptiste

    SURNOM ou pseudonyme : Mat Lartnak

    ESPACE – TEMPS : Né le 23/06/1984 en banlieue parisienne. Banlieusard de naissance, Parisien quand je vis en France, hier Londonien, Stambouliote ou Athénien, aujourd´hui Caleño (habitant de Cali en Colombie). Habitant-Voyageur des métropoles du zoo mondial.

    DÉSIR ET ACTION : Passionné du voyage en stop, a velo, en bus, en quête de sens et d’amour à travers le globe, dans les grandes villes ou dans la nature, de la jungle urbaine aux cimes des montagnes, dans une communauté ou dans un quartier Bobo. Poète-performeur quand la création frappe à la porte de la caboche et la que la fête et la musique bat son plein. Jongleur quand le soleil frappe à la vitre et nous invite dans les parcs et jardins

    SOURCE DE REVENU : Un boulot à gauche à droite : saisonnier, ingénieur e-learning, hôte d´accueil, réceptionniste, assistant hot line, professeur de français. En fonction du pays et des envies et des besoins. 6 mois dans l´année environ

    CROYANCE : Végétarien

    ENGAGEMENT : Permaculture : la consommation comme unique moyen d´action efficace.

  • Xavier Lowenthal
    Traffic Jam (1) Traffic Jam (2) Du Street Art. Manifester ça ne sert à rien

    NOM: Löwenthal

    PRENOM: Xavier

    PSEUDO: Professeur, Judith Forest, Collectif Manifestement, Laurent d’Ursel, La 5e Couche, 5c, Amélie Nothomb.

    ESPACE-TEMPS: Né le 18/10/1970 à Schaerbeek (mais pour les pseudonymes, ça dépend). Wikipedia, que tout le monde copie-colle, affirme que je suis né le 18 juin 1970, mais ils ont copié sur mon profil facebook, où j’avais modifié la date, un 17 octobre, pour éviter les photos de petits chats. Hélas, on ne peut changer sa date de naissance qu’une seule fois et, tous les 18 juin désormais, je suis envahi de petits chats. Je vis à Bruxelles mais je suis de la cgne, des vaches et des livres. La laideur des villes a fini par me séduire, tout de même. Spécialement cet endroit :https://www.google.be/maps/@50.842438,4.352319,3a,75y,125.47h,89.34t/data=!3m4!1e1!3m2!1s5J9pOE_XlbihNbtUA-3J7g!2e0!6m1!1e1 qui représentait l’absurdité de la bruxellisation, mais qui a fini par devenir un modèle d’abruxellation, une forme de désintégration sans assimilation possible, d’une terrible beauté.

    De nombreux voyages permettent d’apprécier cette ville et ses habitants, ce cosmopolitisme de village. Bruxelles est particulièrement belle, à condition d’y revenir et de ne pas y rester. C’est peut-être le cas de bien des villes. Split, un autre village, épouvantablement homogène ethniquement, sauf l’été quand des hordes de Français, d’Allemands, d’Anglais et de Russes viennent faire des selfies dans le palais de Dioclétien (ils sont désormais tous équipés d’une espèce de baguette pour tenir leur i-phone à distance et ils se filment en permanence, ce qui promet à leurs amis et voisins des soirées diapos délicieuses). J’ai choisi Split à cause de l’amour, parce qu’il y a de ces Croates…Mon bureau est dans mon pc, mon moleskine dans une poche, mon smartphone dans une autre. Sauf ces foutus cartons de livres, je n’ai besoin d’aucun lieu.

    DÉSIR et ACTION: Je dessine et j’écris. Je ne fais que des livres, et comme un dealer de coke coké ou un barman alcoolique, j’en lis beaucoup trop, je ne serai donc pas riche. Idéologiquement farouchement dégagiste : que les gouvernements et les gouvernants crèvent, on sera moins gouvernés. Comme on n’a jamais tort d’aimer, même ce qui serait médiocre, et qu’avoir bon goût, c’est savoir tout aimer, on s’en trouve mieux quel que soit le plat servi, j’aime aimer.

    SOURCE DE REVENU: J’enseigne, j’aime assez ça mais je m’en passerais bien. D’ailleurs, j’arrête. 4 jours par semaine, 20h par semaine, c’est beaucoup trop pour moi. Paresseux très contrarié, même aimant le travail, il ne faut pas trop exagérer. Je vole l’argent des riches, ça leur fait du bien. Ils se sentent mécènes et je trompe leur ennui.Je travaille tout le temps, même quand je bois, même quand je dors, et surtout quand je baise (baiser n’a pas le même sens, en français et en belge). Et d’ailleurs, même quand j’enseigne, je travaille (je suis en classe en ce moment).

    ENGAGEMENT: Je suis Dégagiste libéral d’ultragauche. Je fus élevé catholique, jésuitiquement. Mon grand-père paternel était Juif, mais cet idiot, athée qu’il était, s’est converti au catholicisme, si bien que je suis juite. Avec deux oncles jésuites, dont un ancien provincial, en Argentine, et un bénédictin père-abbé au Paraguay, un père président des laïcs en Belgique qui se chamaillait avec le futur pape au milieu des vaches et des livres (parce que Maradona, mano de dios, ça ne rachète pas Videla), une mère catéchumène et psy, sœur Emmanuelle qui venait chaque année nous dire au revoir pour la dernière fois, à l’école Saint-Joseph, j’étais mal parti pour le bolchevisme. Les moustiques ont été la cause de mon premier doute théologique : comme beaucoup d’enfants, les piqûres me causaient des irritations excessives. Si la Création est parfaite, qu’il faut n’être qu’amour et partage, je veux bien donner un peu de mon sang pour nourrir les larves des moustiques, mais alors, nom de Dieu de sa mère la pute, pourquoi est-ce que ça gratte comme ça ? On me mentait, je le sentais. Quand j’étais petit, enfant de chœur, je rêvais que le Saint Esprit me frappe devant les autres fidèles médusés et j’attendais ce moment qui n’arrivait pas. Je voulais être un saint, même si c’était difficile de ne pas voler le chocolat dans la cave en semant des indices désignant ma petite sœur. J’ai réalisé un jour que, si mon grand-père était resté Juif, j’aurais pu être le Messie. Saint chez les cathos, messie chez les Juifs... Ce fut mon second doute théologique, et j’ai cessé de prier. Après des années d’agnosticisme, j’ai fondé l’egothéisme et je m’en suis trouvé bien. Un stage d’une semaine intensive peut vous changer en dieu, en échange de tout ce matérialisme qui alourdit vos vies et empêche toute élévation spirituelle (écrire au bureau du journal).

  • Mandril
    Cairo Occidental Revolution Cologne Tokyo my Love City of Birds Coeur Tokyo park Paréidolies robotiques (1) Paréidolies robotiques (2) Paréidolies robotiques (3)

    NOM: FERRARIO

    PRENOM: MARC

    PSEUDO : Mandril

    ESPACE-TEMPS: Né le 24.10.1982 à Neuchâtel. J'habite à Neuchâtel, mais j'ai travaillé énormément dans des résidences à l'étranger : Atelier Suisse à Bruxelles, Pro Helvetia pour Le Caire, Swatch group ; Shangai, etc.

    DÉSIR et ACTION: Les cabinet de curiosité du 16ième siècle, l'univers steam-victorian, le post-modernisme, l'architecture gothique, la permaculture, la pensée anticonformiste et traditionaliste comme René Guénon ou Julius Evola, l’astro-physique spéculative, la psychologie de Jung.

    SOURCE DE REVENU: Artiste (galeries, ventes d’œuvres par internet), professeur de dessin, jardinage, securité. Cours de self-défense et de Jujitsu traditionel. Je dessine en moyenne 3 à 4h par jours, rajoutant 2 à 3h de lectures et recherche iconographiques ou historiographique comme substrat d’inspiration.

    ENGAGEMENT: Intérêt pour la métaphysique orientale, la philosophie hermétique et alchimique, l'ésotérisme chrétien, le martinisme, etc. Apolitisme avec un arrière-fond anarchisant et traditionaliste anti-réactionnaire, anti-autoritaire et anticapitaliste. Construction de réseau de solidarité et d’espace autogéré via permaculture, imprimerie artisanale et de l’évènementiel alternatif.

  • Nicolas Marion
    Hantise Urbaine. Déviations autour de la notion d'"habitants" de la rue”

    NOM : Marion

    PRENOM : Nicolas

    ESPACE-TEMPS : Né le 28/12/1988 à Bruxelles. La ville en général accueille toutes mes activités, et, en cela, elle traverse la totalité des dimensions de ma vie. Par ailleurs, c’est en tant que je ne suis pas urbain natif que j’aime y vivre, y penser, y travailler, etc. : Bruxelles est donc un lieu que j’ai choisi.

    DÉSIR ET ACTION : Recherches philosophiques sur les thématiques de la lutte contre la honte comme moteur de la philosophie (Les Cyniques, Les stoïciens, Nietzsche, Gilles Deleuze)/sur la pauvreté/sur le dépassement du principe de non-contradiction. Par ailleurs, lecteur et commentateur de la philosophie de Gilles Deleuze. Au-delà de mon activité professionnelle, le reste de mon temps est occupé par une passion dévorante pour la musique, comme musicien et comme auditeur, mes relations sociales, l’écriture littéraire (poésie) et la recherche en philosophie, la multiplicité des lectures, la fréquentation et la pratique de l’art.

    SOURCE DE REVENU : Coordinateur au sein d’une structure associative d’éducation permanente, l’Université Populaire d’Anderlecht. Environ 210 jours par an.

    ENGAGEMENT :

    • Activité volontaire au sein de l’ASBL DoucheFLUX, comme coordinateur des événements « Think Tank Doucheflux » : réunion de réflexion et de discussions philosophiques/sociologiques sur la pauvreté.

    • Membre actif du Collectif MANIFESTEMENT, comme philosophe de service et comme moteur du concept de « Dégagisme » et des livres s’y rapportant (« Manifeste du Dégagisme », 2011, éd. Maelstöm & « Dégagisme du Manifeste », à paraître)

    • Activités politiques multiples, au détour des événements constituant la vie politique quotidienne.

  • Michel Mazzoni
    Salt Lake City Sans Titres Sans Titres Sans Titres Sans Titres (22) Sans Titres (26) Work in Progress (1) Asakusa North

    NOM: MAZZONI

    PRENOM: Michel

    ESPACE-TEMPS: Né à Villerupt (France). Je vis à Bruxelles depuis 2008. J’exerce mon travail artistique à Bruxelles, en parallèle je donne cours en France, à Nancy dans une école d’art deux jours par semaine (cycle photographie). Je suis arrivé à Bruxelles un peu par accident, mais la ville présente une bonne dynamique sur le plan artistique et relationnel. C’est pour cette raison que j’ai décidé d’y rester.

    DÉSIR et ACTION:Réduire mon temps consacré à l’enseignement à un jour semaine, avoir plus de temps pour développer mes projets personnels.

    SOURCE DE REVENU: Je gagne ma vie par l’enseignement (sur 8 mois dans l’année), la vente d’œuvres, quelques workshop, et un complément par mon statut d’artiste.

    ENGAGEMENT: Aucun

  • Julia Murphy
    Les villes divisées

    NOM: Murphy

    PRENOM: Julia

    ESPACE-TEMPS: Née le 21 Juin 1990, à Strasbourg, France. Depuis le début de mes études supérieures en 2008 et le départ du cocon familial (à Waterloo, Belgique), je n’ai pas passé plus de deux ans de suite au même endroit, dans la même ville ou le même pays. Pendant cinq ans j’ai vécu entre Canterbury (Angleterre) et Lille (France), revenant régulièrement à la maison familiale, qui demeure encore aujourd’hui mon point d’ancrage principal.
    J’ai aussi vécu quelques mois à Barcelone, un mois à Lomé (Togo) et six mois à Jérusalem, à chaque fois dans le cadre d’un stage avec une organisation humanitaire ou de protection des droits de l’homme.
    Etant d’origine Française et Irlandaise et ayant grandi et vécu dans un pays étranger (la Belgique), je ne ressens que rarement des attaches émotionnellement assez fortes à un territoire particulier pour ne plus vouloir le quitter. Ceci me permet aussi de me sentir à l’aise dans la plupart des lieux que je découvre au fil des années.
    Depuis Septembre 2013, une nouvelle étape dans ma vie (académique) m’a conduite à m’installer à Belfast, en Irlande du Nord.
    Dans le cadre de mes recherches doctorales, je me trouve actuellement de nouveau à Jérusalem, ville divisée par excellence. J’y passerai un peu plus de deux mois, avant de poursuivre ma recherche de terrain dans une autre ville que je considère comme divisée – Bruxelles. La suite de me études se déroulera fort probablement de retour en Irlande, entre Belfast et Dublin.
    La richesse de ces expériences de vie dans des villes tellement diverses est inestimable. La découverte de cultures et de traditions si différentes des miennes a profondément influencé mon désir de contribuer, d’une manière ou d’une autre, à l’amélioration de la condition humaine sur notre planète.

    DÉSIR et ACTION: Je suis actuellement en deuxième année de doctorat, à Trinity College Dublin. La plupart de ma vie tourne autour de ma recherche et de mon projet doctoral, étant donné que l’étude des villes divisées demeure pour l’instant ma principale passion. Il est en effet très difficile de faire des études au niveau doctoral, de se dédier presque entièrement à un projet académique pendant au moins trois ans, si pas plus, sans éprouver un lien fort, une véritable passion, pour ledit projet.

    Ma recherche doctorale dans le domaine de la sociologie et de la résolution des conflits étudie l’impact potentiel des espaces (publics) partagés sur les relations intercommunautaires dans les villes ethniquement divisées. Entre autre, cette étude va tenter de répondre aux questions suivantes : Comment les habitants de villes divisées interagissent-ils dans ces espaces partagés ? Les espaces partagés peuvent-ils être compris en tant qu’outils efficaces pour la résolution de conflits ? Cette recherche se focalisera principalement sur des espaces partagés sélectionnés dans trois villes dites divisées (Jérusalem, Belfast et Bruxelles), qui comprennent toutes en leur sein des différents groupes ethniques qui se disputent (avec ou sans violence) le contrôle du territoire et du pouvoir.

    SOURCE DE REVENU: Je suis étudiante, et étant donné la situation économique précaire en République d’Irlande, je n’ai pas pu décrocher de financement pour ma recherche. Cette situation est loin d’être idéale, mais je m’estime extrêmement privilégiée de pouvoir poursuivre mes études malgré ce désagrément, grâce à d’autres allocations.

    ENGAGEMENT: Entre cynisme et optimisme, je crois en l’être humain ; tant en sa capacité édificatrice que destructive. Remplacer le PIB (Produit Intérieur Brut) par le BNB (Bonheur National Brut) me semble une manière plus efficace d’évaluer le niveau de vie dans le monde. Voilà mon positionnement. Pour le reste …

  • Jeep Novak
    Sunday morning in Marcinelle - the Rockerill Tales Urban autist - Bruxelles 56 Tower of Power Bruxelles (99) Walden

    PSEUDO : Jeep Novak

    L'auteur n'a pas souhaité s'exprimer sur ces questions.

  • Léa Noagues
    Eros et polis #1 Eros et polis #2

    NOM: Noygues Malvina

    PRENOM: Léa

    PSEUDO : Noagues Léa

    ESPACE-TEMPS: Née le 14 Août 1989 à Saint Malo en France. Je vis à Bruxelles depuis 5 ans, je viens de Marseille est suis partie à la conquête du nord, à la recherche de son faste et sa vitesse. Bordeaux, puis Paris, puis enfin Bruxelles où j’y ai retrouvé un peu du sud. Je suis citadine et j’aime entretenir un rapport sensuel à la ville, dans lequel j’ai grandi à Marseille, qui dégueule sur la mer ou l’inverse. J’aime travailler avec ce matériau coupant, organisé, urbanisé concentrant tellement d’intérêts, d’usages et de résistances qu’il devient bordélique. Pour le moment j’ai déserté les espaces vides des expositions, j’essaie de projeter mes pensées dans l’action, ce qui n’est pas de tout repos. Le où et le comment m’obsedent, je n’ai pas encore trouvé les bras aimants qui accueilleraient mes gestations.

    DÉSIR et ACTION: Je mène un master de philosophie (donc un mémoire de recherche). Parallèlement, j’ai participé à la construction et diffusion des activités du Lac, association et lieu poétique. Cette activité à pris beaucoup de mon temps notamment de mes recherches philosophiques, mais m’a donné comme je l’avais toujours regretté dans mes études de philosophie, une base pragmatique d’expérience de pensée mise en acte, ses hoquets, ses dangers, ses attentions, ses épreuves.

    SOURCE DE REVENU: Petits boulots (horeca, petits contrats) qui m’occupe et que je neglige en même temps +contributions parentales.

    ENGAGEMENT: Ça n’arrête pas

  • Gregory Parreira
    Saint-Michel Notre Dame

    NOM : Parreira

    PRENOM : Gregory

    PSEUDO : Le citadin filiforme

    ESPACE-TEMPS : Né le 30 mai 1978 à Bron (69), en France.

    DÉSIR et ACTION : Passion pour les arts de façon globale et l'alexandrin dans la poésie et le théâtre en particulier, parfois des nouvelles. Déclamer mes textes sur scène. Temps passé: plusieurs heures par semaine. Projet à court terme (2014): écrire ma première pièce en 5 actes et en alexandrins et création d'une nouvelle scène poétique à Lyon.

    SOURCE DE REVENU : Je vends des chaussures dans une boutique du centre-ville de Lyon (35h/semaine).

    CROYANCE : Je bénis cet insecte, iule à douze pieds. C'est ma confession, mon col et ma livrée!

    ENGAGEMENT : Bénévole dans l'association artistique "Agend'arts" à Lyon 4

  • Thomas Pluym
    St Maurice St Maurice (2) Le Centre Grand Palais Tilleul

    NOM: PLUYM

    PRENOM: Thomas

    ESPACE-TEMPS: Né le 7 Décembre 1993 à Roubaix. Je vis à Tourcoing depuis ma naissance, j’ai intégré l’école supérieur d’art de Tourcoing qui est devenu mon lieu de travail, mon parcours au sein de cette école et les rencontres avec certains des enseignants/artistes m’ont beaucoup aidé à développer ma démarche artistique.

    DÉSIR et ACTION: Je suis passionné par l’architecture et par l’art contemporain, en particulier pour la photographie et le dessin. C’était une évidence pour moi de faire évoluer ma pratique autour de ma passion.

    SOURCE DE REVENU: Je suis étudiant, j’ai un petit contrat de travail qui me permet de financer mes études. Mes soirées, week-end et vacances scolaires sont consacrés à ce travail.Tout mon temps en dehors de mon job étudiant est consacré à mes études. Mes recherches plastique sont ma principale activité, le dessin, la photographie et le travail de volume occupe mon temps autour d’une problématique: la question des formes géométriques liées à l’architecture.

  • Daniel Roblin
    Institut de beauté

    NOM: ROBLIN

    PRENOM: Daniel

    PSEUDO : Le Lezart

    ESPACE-TEMPS: Né le 22/03/1953 à Ivry.

    DÉSIR et ACTION: Plusieurs passions, un jardin de sculptures que j’ai créé et que j’enrichi au fur et à mesure des envies des idées, qu’il me faut entretenir et qui n’oublie pas d’être un jardin de nourritures terrestres. Déanbulation-écologico-philosophico-bucolique.
    Ensuite vient le Qi Qong et le Tai Chi que je pratique depuis une bonne vingtaine d’années. Je suis l’enseignement de Bernard Sautarel depuis huit ans et c’est absolument génial. J’ai décidé de prendre la photographie à bras le corps depuis une dizaine d’années. Je vais de découvertes en découvertes, je cherche dans toutes les directions même si je ne sors que très peu mes appareils. Je pense que le temps de la contemplation est plus important que celui de l’action. Je voyage depuis une quarantaine d’année, j’ai embarqué avec moi mon premier appareil photo il y a vingt ans. Une grande partie de mes recherches depuis très très longtemps et dans différentes disciplines furent de valoriser ce que l’on appelle les matières simples que ce soit dans la construction ou la sculpture; j’aime à regarder et transcender ces gens que l’on dit “simples, pauvres, ou tout autre “qualificatif” montrer l’immense beauté qui les habitent très très souvent.

    SOURCE DE REVENU: Mes sources de revenus sont diverses mais surtout liées à mes anciennes activités professionnelles (décoration, créations d’espaces d’habitations contemporains dans des maisons traditionnelles ). Ma compagne à des revenus et mon activité photographique commence à porter ses fruits. La photo occupe plus de la moitié de mon temps de travail, de loisir et j’avoue ne pas savoir les différencier.

    ENGAGEMENT: Je suis engagé sur les problématiques liées à l’environnement, la culture au travers de différentes activités bénévoles au sein d’associations qui œuvres dans ce sens.

  • Thyl Sadow
    Habiter Bruxelles

    NOM: Van Gyzegem

    PRENOM: Thyl

    PSEUDO: Thyl Sadow

    ESPACE-TEMPS: Né le 30 mars 1988 à Bruxelles. Je n'ai jamais vécu ailleurs qu'à Bruxelles ou dans sa périphérie. J'ai l'impression d'avoir vu la ville changer au fur et à mesure que je changeais moi aussi. Je suis dans une relation d'attraction - répulsion avec ma ville. Il est peut être temps d'aller voir ailleurs, avant que toutes les grandes villes finissent par devenir interchangeables ?

    DÉSIR et ACTION: La non-sainte trinité de la recherche de sens, de justice et de beauté. Ce qui est un sacré programme mais c'est plutôt l'odeur du café qui me fait me lever le matin.

    SOURCE DE REVENU: Avant, j'étais libraire à temps partiel et scribouilleur, ayant besoin de se faire les dents, le reste du temps. Aujourd'hui, redevenu étudiant, je vis de petits boulots en attendant le grand.

    ENGAGEMENT:Essayer de comprendre au mieux comment le monde fonctionne réellement, faire le tri dans les nombreuses pollutions journalières, se poser des questions continuellement.

  • Mitsuaki Saito
    Le visage souterrain

    NOM: Saito

    PRENOM: Mitsuaki

    ESPACE-TEMPS: Né le 28 Janvier 1984 à Saint germain en Laye. Je suis d'origine Japonaise, de Tokyo du coté maternel puis de Fukushima du coté paternel. Je vis dans le Nord-Pas-de-Calais depuis presque 10 ans,

    J'ai passé 5 ans à Valenciennes pour mes études. Au départ ça ma fait un changement car j'ai toujours vécu en région parisienne. C'est assez drôle, l’École des Beaux-Arts est située dans un carrefour perdu entre les deux voies de SNCF, l'autoroute puis derrière l'établissement se situe l'étang de l'Escaut. Bizarrement cette ambiance perdue m’a bien plu, comme à Valenciennes il y a plein d’espaces abandonnés, des terrains vierges, des zones industrielles, et un grand dépôt de train. Je me suis bien amusé à colorer les différentes surfaces de la ville. Ensuite vers 2010, j'ai déménagé à Lille pour mes études au Fresnoy et depuis je vis à Lille. Lille est une ville agréable à vivre. La proximité avec la Belgique offre aussi de sympathique ballade, cela favorise aussi les ouvertures artistiques entre les pays frontaliers. Pour le graffiti, c’est plus motivant qu’à valenciennes car il y a simplement plus de graffeurs donc plus de graffiti, donc plus de compétitivité. Ma mère habite dans la région parisienne donc j’ai un pied à terre à Paris. Ce qui m’offre l’opportunité de développer mon réseau artistique, voir les expos, voir les graffitis.

    DÉSIR et ACTION: Aujourd'hui, je pratique principalement la vidéo, la peinture (tache) et le graffiti.

    Les films que je réalise sont des documentaires de créations, des documentaires expérimentaux. Je les appelle des ''film de Vie''. Le film rapporte et transmet la richesse d'une expérience vécue. Des instantanés basés sur ma propre vie et ce qui m'entoure au quotidien, que ce soit la famille à Fukushima avec ‘’Yabuki-- machi’’, les amis graffeurs avec ‘’Le Visage souterrain’’. Pour la peinture ‘’les taches’’ que je présente en galerie, cela fait bientôt 8 ans que j‘expérimente les taches, puis il y a ma démarche de Writerz (Graffeur). Il y a le travail quotidien d’appropriation et d’expérimentation de son environnement par le tag et graff exécuté partout. Il y a ensuite un travail où domine l’idée de la transmission, de l’archive dont l’objectif est de garder une trace intemporelle d’un élément présent avant qu’il ne disparaisse. Celui--ci implique le médium photo et vidéo pour sauvegarder les graffitis réalisés . Après plus de dix années de pratique intensive de graffiti vandale, j'ai un archivage conséquent d'images que j'ai réalisé.

    SOURCE DE REVENU: Je travaille en tant que médiateur culturel, mais seulement quelques mois dans l’année. Je consacre le reste de mon temps à la création artistique. Les ventes de dessins et autres diffusions de films ne me permettent pas de vivre, donc je vis grâce aux aides de l’état.

    Depuis 2009, je développe un travail photographique d'auteur autour de l'individu. Cela m'occupe tout le temps dès que mes cours sont terminés. La photographie me permet de renouer peu à peu avec moi-même. J'explore inconsciemment mes failles et mes anciennes douleurs, pour les transcender en quelque chose de plus universelle. Ma photographie est alors très instinctive. Tout au moins lors de la prise de vue - un lâcher prise indispensable. La réflexion semble venir après, lors du post-traitement et de l'editing.

    ENGAGEMENT: Sincèrement, c’est un sacré foutoir le monde contemporain, La politique, les politiciens, les mass-médias, l'arrogance des gens du pouvoir, la violence causée par l'argent, l’inégalité du monde, ma famille qui vit à Fukushima, mes Amis qui partent en prison pour de la peinture et d'autres qui partent en HP pour un rien... bref tout ça me laisse froid face au monde actuel.

    Je ne m’engage pas politiquement car je ne peux pas faire confiance aux gens qui possèdent le pouvoir. Avec tous les fraudes, les mensonges, les magouilles, les crimes qu’ils commettent et réitèrent sans gêne, sincèrement je ne comprend pas comment on arrive à faire confiance et continuer à porter ce système.Étant donné que je pratique le graffiti depuis 2003, mon quotidien se confronte à l’autorité policière et au pouvoir de surveillance et de contrôle. Alors l’action de marquer son territoire devient un engagement socialement politique.

    C'est dans le graffiti que je m'engage le plus, parce que:
    le graffiti active ce gris du béton morose et muet.
    le graffiti est art qui se développe hors contexte institutionnel.
    le graffiti réunit les individus de différentes classes sociales.
    le graffiti réunit plusieurs médiums, techniques (graff, tag, gravure, photo, vidéo, performance, etc)
    le graffiti, c'est la rue, les tunnels, les autoroutes, les trains, les métros, bref est support.
    le graffiti est éphémère.
    le graffiti est un art brut.
    le graffiti, forme des crews, fonctionne en équipes, bref c'est un collectif de peintre.
    le graffiti appartient au peuple.
    le graffiti à pris 13 ans de ma vie, et continue encore.

  • Ugo Schiavi
    1% Climbing, Calder, Paris (1) 1% Climbing, Calder, Paris (2) 1% Climbing, César, Lyon 1% Climbing, César, Paris Ernst, Paris Takis, Paris (D’un mur, l’autre : partie 3), 1% climbing : l’art en abîme

    NOM: SCHIAVI

    PRENOM: Ugo

    ESPACE-TEMPS: Né en 1987 à Paris. Je change assez régulièrement en fonction des lieux de résidence dans lesquels je suis invité, des projets, etc. J’ai vécu un an à Paris à la Cité des Arts en 2014 par exemple. La nécessité d'être en mouvement perpétuel est un moteur et une condition importante à la stimulation de mes idées. C'est pour moi une manière d'éviter la sclérose de l'inspiration. S'il m'est nécessaire d'avoir un lieu fixe pour poser mes affaires et travailler, c'est d'une base depuis laquelle je puisse rayonner dont j'ai besoin.

    DÉSIR et ACTION: Je fais de la sculpture.

    SOURCE DE REVENU: Des ventes de mes pièces, des bourses de résidences, etc. Je fais parfois du montage, de la régis, de la manutention, etc. Le moins possible!

  • Rachel Simonin
    Sans titre Sans titre Sans titre

    NOM: SIMONIN

    PRENOM: Rachel

    ESPACE-TEMPS: Je vis et travaille sur Bruxelles, dans un atelier/habitation aménagé il y a trois ans aux alentours de Gare du Midi.

    DÉSIR et ACTION: Je suis principalement orientée vers la gravure. Je présente ici une série de monotypes, sur la thématique du paysage. J'expérimente la matière, les strates, circulations, et tente de garder une connivence entre les épreuves, en remodelant toujours le dessin à partir des résidus de la plaque, que l'ancienne impression n'a pas voulu prendre. &Aagrave; côté de ma pratique, je me forme en tant qu'éclairagiste avec pour finalité, la création lumière pour des pièces de théâtre."

  • Constantin Sunnerberg
    Indignados

    NOM : Sunnerberg

    PRENOM : Constantin

    PSEUDO : Cost

    ESPACE-TEMPS : Né le 19 septembre 1970 à Moscou (URSS). Vit à Bruxelles.

    DÉSIR et ACTION : La survie en milieu urbain avec une femme pianiste, un fils de 10 ans spécialiste de Napoléon, un fils de 6 ans passionné de hiboux et une fille de 2 ans se prenant pour Charles de Gaulle.

    SOURCE DE REVENU  Le dessin est la source vers laquelle mes crayons remontent en période de reproduction. Les périodes de reproduction sont variables chez les primates citadins.

    CROYANCE : Activité spirituelle : exorciser les GSM. Confession: stylite du pastel sec. Croyance particulière: il est possible de lire un livre papier.

    ENGAGEMENT : Un antisarkozisme primaire et une fatigue chronique concernant la politique belge.

  • Julie Vacher
    La pluie est plus facile à prévoir que le tonnerre

    NOM: Vacher

    PRENOM: Julie

    ESPACE-TEMPS: Née le 11/12/1989 à La Garenne Colombes en banlieue parisienne. Je vis à Paris et travaille dans un atelier à Montreuil depuis peu. L’atelier, c’est pour cloisonner le lieu de travail lorsque j’entame des phases d’écriture ou de postproduction. C’est aussi pour trouver une ambiance de travail collective, des moments de parole et des temps de visionnage à plusieurs. Paris, c’est mon pied à terre. Je travaille également dans mon appartement, dans le train, sur les lieux où je filme, en résidence sur des périodes de 1 à 3 mois ….

    DÉSIR et ACTION: Je fais principalement de la vidéo et de la photographie. Le noeud de mon travail réside dans les liens que l’homme tisse avec les objets, les lieux et la nature. Mes vidéos donnent à voir une présence au monde définie par une forme d’animisme. Dégagé d’un culte et d’un certain exotisme, ce concept existe plutôt comme une tentative pour l’homme de renouer avec le décor qu’il se construit pour vivre. Un travail d’immersion dans le réel favorise l’émergence de la fiction qui, selon moi, est déjà contenue dans celui-ci. Cette activité m’occupe toute l’année.

    SOURCE DE REVENU: Je gagne ma vie en vendant des billets dans un théâtre. Cela me prend la moitié de ma semaine de travail. En réalité, cela me prend moins de temps car mon cerveau n’est pas beaucoup mobilisé par cette activité. Sur l’année 2015, je vais travailler 6 mois.

    ENGAGEMENT: Les croyances populaires représentent un terrain favorable à l'émergence d'un film pour moi donc j'y suis très attentive chez les autres. Personnellement, l'activité spirituelle qui me va le mieux est le contact régulier avec les plantes et/ou les grands espaces. Je n'ai pas d'activité politique à proprement parler. Quant à mon activité citoyenne, elle se décline sous différentes petites formes : je m'occupe occasionnellement d'un jardin partagé sur le toit d'un gymnase et destiné à la réinsertion sociale, j'éteins les néons des vitrines de magasins la nuit, je fais du bénévolat pour des évènements culturels, je roule en vélo... Je pense que ces exemples donnent une idée de mes positions. L'engagement a une valeur pour moi lorsqu'il existe à petite échelle.

  • Christine Van Acker
    Le retour à la nature

    NOM : Van Acker

    PRENOM  : Christine

    ESPACE-TEMPS : Née le 08 août 1961 à Lobbes, Belgique et réside à Lambermont.

    Désir et action : Parvenir à ne rien faire mais surtout être, là, en ce moment précis. Je ne compte pas le temps. Il se remplit de moments multi-taches et, d'autres, plus contemplatifs. Vu de l'extérieur, ils me disent : « tu travailles tout le temps » ou « tu n'arrêtes pas ». Mon travail ne se dissocie pas du reste de ma vie. Il est plus qu'un travail, il est un mode de vie. Que ce soit dans la création radio ou dans l'écriture, l'observation de ceux qui m'entourent est au premier plan. Je me considère comme une courroie de transmission, comme un filtre par lequel la vie percole. Finalement, je ne suis qu'un tas de compost qui favorisera, la saison prochaine, de nouvelles cultures. Ce qui aura poussé aura plus de goût que ce qui se trouve dans les grandes surfaces culturelles et donnera envie de résister, de s'approprier une pensée personnelle.

    Source de revenu  : Je suis une artiste au chômage, ce qui signifie que je coche des cases les jours où mon travail est rémunéré. Les jours aux cases vides ne sont pas pour autant des jours de vacances. La réalisation radiophonique, l'animation d'ateliers d'écriture, les bourses d'écriture, les éventuels prix, les droits d'auteurs constituent mes principaux revenus les jours où je ne suis pas « au chômage ». Les livres que je publie m'ont pris beaucoup de temps et ne me rapportent rien de plus qu'un peu d'argent de poche, mais surtout un sentiment de complétude. Quand je m'occupe de cultiver mon potager, j'y gagne beaucoup de bonheur, de quoi me nourrir aussi pendant tout l'hiver. Comme je travaille beaucoup chez moi, je ne consomme pas d'essence en faisant des heures de trajet pour un boulot alimentaire. Ce qui est malheureusement le cas pour nombre de personnes. Je contribue donc à ce qu'ils nomment le « développement durable » qui n'a, à mon sens, rien à voir avec un « développement », mais qui est une façon toute naturelle de vivre dans une évidence lumineuse. La simplicité, plus que volontaire, pour moi et ma famille est obligatoire.

    Croyance  : Complètement athée, mais tout de même un peu animiste ;-) Plutôt du style à tirer la barbe de St Nicolas.

    Engagement  : L'engagement est quotidien par le simple fait de m'intéresser aux sujets sensibles et de les transmettre par les ondes ou par les livres  : le tout au travail, la déliquescence sociale, l'exclusion, l'utra-sécuritaire, ... Je voudrais être une militante active du Revenu de base inconditionnel.

  • Anita Van Belle
    Du bruit dans les parkings

    NOM: VAN BELLE

    PRENOM: Anita

    ESPACE-TEMPS: Née le 16 septembre 1960 à Wilrijck (district de la ville d’Anvers). Je vis ici et là. Surtout là, étant dotée d’une imagination galopante.

    DÉSIR et ACTION: Je cherche à me réjouir, à m’exténuer, la longueur d’onde de mes contemporains, une boussole de lune, la connaissance des plaines, la limite.

    SOURCE DE REVENU: Je gagne ma vie quatre jours sur sept en tant que responsable de la communication à la SACD-Scam. Le reste du temps, j’essaie d’être, d’aimer et d’écrire. L’équilibre entre toutes les parties est délicat.

    ENGAGEMENT:Défense des auteurs et de la création. J’ai longtemps fréquenté les prêches du concombre masqué (www.leconcombre.com) - maintenant si je le situais, j’entrerais au petit séminaire du nonsense, mais où, mais où ?

  • Antoine Vincens de Tapol
    New Territories

    NOM: Vincens de Tapol

    PRENOM: Antoine

    ESPACE-TEMPS: Né en 1978 à Cognac en France. Vit à Paris.

    DÉSIR et ACTION: La relation qu’entretiennent les individus avec leur territoire. L’adolescence comme âge de tous possibles.

    SOURCE DE REVENU: Photographie à l’année.

  • Gaëlle Warner
    NYC

    NOM: WARNER

    PRENOM: Gaëlle

    ESPACE-TEMPS: Trois villes ont profondément influencé mon univers artistique.
    J’ai vécu pendant deux ans à New York. Là, j’ai découvert une incroyable permissivité créative, un chaos ordonné et une histoire en perpétuelle renouvellement qui rimait avec autant de libertés que je voulais m’approprier.
    La rencontre avec Los Angeles a eu lieu quelques années après. Elle m’a apporté la lumière et une version scénarisée du réel. J’y suis restée huit ans. J’y ai travaillé les couleurs en enduisant de grandes toiles d’illustrations rappelant les peintres naïfs. Une première exposition a eu lieu avant mon retour en France en 2002.
    J’ai décidé de m'installer à Paris. Ses immeubles gris, ses tons sombres m’ont fait abandonner la peinture pendant un temps pour me consacrer à la photo. J’ai arpenté les rues de cette ville comme on fouille dans un énorme sac, à la recherche d’indices, de détails pour me réapproprier ses territoires.

    DÉSIR et ACTION: Depuis trois ans, je travaille sur la série “Découpages Urbains”. Elle représente à la fois une rupture de style et la création d’une esthétique me permettant de représenter visuellement ma réflexion sur notre environnement.
    D’une ville à l’autre, d’une architecture à une autre, les traces de nos paysages urbains nous entourent, nous étouffent parfois et nous définissent. Au cours de mes voyages, j’ai essayé de trouver dans chaque ville (Paris, Berlin, Séville, Rome, Tozeur et d’autres…) ce qui me semble l’incarner : ce sont des murs sur lesquels la peinture s’écaille, des lignes géométriques qui percent le ciel, des héritages du passé, des fenêtres closes derrière lesquelles s’inventent un quotidien.

  • S'enfonçant spéculer (1), Antoine Boute
  • S'enfonçant spéculer (2), Antoine Boute
  • Zoopolis, Baptiste Le Gars, poème enregistré, 2015
  • Cobblis, Stephanie Fortunato
  • Touristes à Gudule, Laurent d'Ursel
  • Looking for, Audrey Jean-Baptiste
  • Blague puces, Antoine Boute
  • Tantum, L'1consolable
  • Barak, Mali Arun
  • La pluie est plus facile à prévoir que le tonnerre, Julie Vacher.
  • May movement tell them what words cannot say,L'1consolable
  • Déplacés, Mali Arun
  • Le visage souterrain, Mitsuaki Saito
  • Haiku #16, Derviches A
  • Haiku #08, Derviches A
  • Concatus, L’1consolable
  • Du bruit dans les parkings, Anita Van Belle
  • Et Procuste dit: allonge-toi..., Claire Clouet
  • Habiter Bruxelles, Thyl Sadow
  • Le roman noir et la ville, Jean-Noël Blanc
  • Le sourire du Wharf allemand, Kokouvi Dziffa Galley
  • Alger, Paris, Le Caire, Nathalie Krauze-Bojman
  • Le visage de tout le monde est informe, Maxime Actis
  • Rue Longue Vie, Charlotte Bouillot
  • Les villes divisées, Julia Murphy
  • Le retour à la nature, Christine Van Acker, extrait de "Ici", éditions Le dilettante, 2014
  • Saint-Michel Notre Dame, Grégory Parreira, Nouvelle, 2015
  • Parkour, l’art de subvertir l’espace public, Naïm Bornaz
  • Du Street Art. Manifester ça ne sert à rien, Xavier Löwenthal
  • (D’un mur, l’autre – partie 2), Mine de rien : diminuer la violence ,
    Edwin Lavallée & Créons
  • (D’un mur, l’autre : partie 1), Outings Project : un art du déplacement,
    Edwin Lavallée & Julien de Casabianca
  • (D’un mur, l’autre : partie 3), 1% climbing : l’art en abîme,
    Edwin Lavallée & Ugo Schiavi
  • Hantise Urbaine. Déviations autour de la notion d'“Habitants de la rue”,
    Nicolas Marion
  • 1% Climbing, Ugo Schiavi
  • Cairo Occidental Revolution, Mandril
  • City of Birds, Mandril
  • Outings Project, Varsovie (1), Julien De Casabianca
  • Sans Titre, Felix Golden
  • Sans titre, Rachel.S
  • Institut de beauté, Daniel Roblin
  • Salt Lake City, Michel Mazzoni
  • Les Lignes ennuyeuses (4), Dorian Cohen
  • Présence Obscure (4), Xavier Blondeau
  • Présence Obscure (9), Xavier Blondeau
  • Sans Titres, Michel Mazzoni
  • Cologne, Mandril
  • Sunday morning in Marcinelle - the Rockerill Tales, Jeep Novak
  • Tokyo my Love, Mandril
  • Les lignes ennuyeuses (1), Dorian Cohen
  • Les lignes ennuyeuses (2), Dorian Cohen
  • Les lignes ennuyeuses (3), Dorian Cohen
  • Immeubles, Antoine Desailly
  • Sans titre, Nicolas Hanquet
  • Les Minimes Altitudes (16), Felix Le Golden
  • Les Minimes Altitudes (2), Felix Le Golden
  • Les Minimes Altitudes (3), Felix Le Golden
  • Les Minimes Altitudes (5), Felix Le Golden
  • St Maurice, Thomas Pluym
  • St Maurice N°2, Thomas Pluym
  • Le Centre, Thomas Pluym
  • Grand Palais, Thomas Pluym
  • Tilleul, Thomas Pluym
  • Sans Titre, Michel Mazzoni
  • Sans Titre, Michel Mazzoni
  • Sans Titre (22), Michel Mazzoni
  • Sans Titre (26), Michel Mazzoni
  • Outings Project, New Orleans, Julien de Casabianca
  • Outings Project, Varsovie (2), Julien de Casabianca
  • Outings Project, Varsovie (3), Julien de Casabianca
  • 1% Climbing, Ugo Schiavi
  • 1% Climbing, Ugo Schiavi
  • 1% Climbing, Ugo Schiavi
  • 1% Climbing, Ugo Schiavi
  • 1% climbing, Ugo Schiavi
  • NYC, Gaëlle Warner
  • Tower of power, Jeep Novak
  • Coeur, Mandril
  • Tokyo park, Mandril
  • Eros et polis #1, Léa Noagues
  • Bidon-ville, Antoine Desailly
  • Caravanes, Antoine Desailly
  • Paréidolies robotiques (1), Mandril
  • Paréidolies robotiques (2), Mandril
  • Paréidolies robotiques (3), Mandril
  • New Territories, Antoine Vincens de Tapol
  • Europe # 2 , Thomas Pluym
  • Bruxelles # 99 Walden, Jeep Novak
  • Traffic Jam, Xavier Lowenthal
  • Traffic Jam (2), Xavier Lowenthal
  • Work in Progress # 1, Michel Mazzoni
  • Les minimes altitudes (8), FXGN
  • Présence Obscure, Xavier Blondeau
  • Présence Obscure, Xavier Blondeau
  • Jardin public (01), Zhenyu Chen
  • Ville pieuvre, Arturo Sallustro
  • Asakusa North, Michel Mazzoni
  • Indignados, Constantin Sunnerberg
  • Eros et Polis (2), Léa Noagues
  • Horizons (1), Elvire Caillon
  • Horizons (2), Elvire Caillon
  • Horizons (3), Elvire Caillon
  • Horizons (4), Elvire Caillon

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